L'adolescence joue les prolongations, ado et parents en souffrance.

"Il a tout pour être heureux", "nous faisons en sorte qu'elle ne manque de rien, elle n'a qu'à étudier", " je ne comprends plus, je lui fiche la paix", "elle sait que nous l'aimons, pourquoi elle semble nous en vouloir ?"
L'Adolescence serait un concept récent, XIXè ou XXè siècle. Du latin : "celui qui est en train de croître". L'adolescence se vit différemment selon l'époque, le pays, la culture. Encore aujourd'hui, l'ado qui vit dans la Toundra et celui qui vit à Paris n'ont rien en commun, hormis les hormones qui font leur job. Leur psyché ne part pas avec les mêmes bagages. Elles empruntent des voies différentes et aboutissent à l'âge adulte, ou pas ! Car notre ado européen(ne) prend son temps. Il n'est plus un enfant. Il n'est pas prêt à être adulte.
L'adolescence serait devenue un état-d'être à part entière, qui peut durer longtemps. Entre leur besoin de se désengager de leur famille, l'avenir qu'on leur dépeint toujours plus sombre, c'est compliqué de faire un pas en avant sans avoir peur de glisser, d'être la risée ou pire ! Peur de grandir, peur de l'avenir, peur des autres, des peurs qu'on peut nommer mais d'autres pas, in fine, la peur d'avoir peur. L'anxiété s'est invitée. Pour certain(e)s elle est un carcan, dans ce cas il n'est pas question de "bon stress".
Brandie comme un bouclier, elle sera parfois perçue comme un passe-droits par les autres, certains professeurs, certains médecins, certains proches ou moins proches. Pourtant le mal-être est bien là, quelles qu'en soient les causes, ils sont victimes de leurs crises d'angoisse, parce qu'ils ne savent plus quoi en faire de cette anxiété qui grandit en leur sein, à leurs dépens, qui les empêche, qui les effraie.
Pas évident d'entendre ces plaintes, certains ont renoncé à les comprendre, lorsque ce sont les parents, l'ado se retrouve seul face à ses vides, ses angoisses, sans limites rassurantes ni garde-fou !
Brandie comme un bouclier, elle sera parfois perçue comme un passe-droits par les autres, certains professeurs, certains médecins, certains proches ou moins proches. Pourtant le mal-être est bien là, quelles qu'en soient les causes, ils sont victimes de leurs crises d'angoisse, parce qu'ils ne savent plus quoi en faire de cette anxiété qui grandit en leur sein, à leurs dépens, qui les empêche, qui les effraie.
Pas évident d'entendre ces plaintes, certains ont renoncé à les comprendre, lorsque ce sont les parents, l'ado se retrouve seul face à ses vides, ses angoisses, sans limites rassurantes ni garde-fou !
Peut s'ajouter à cela la dépendance. et qui dit dépendance dit aliénation. Aliénés par leur image, aliénés par les algorithmes, par leur désir de réponses à tout dans l'immédiat...que la réponse corresponde à leurs attentes et ils en feront une croyance ! Bonne ou mauvaise croyance ? Eux comme nous, adultes, avons tous des croyances erronées. Alors changer de point de vue, voir d'autres réalités, reconsidérer, agir autrement, voir le bouton d'or qui résiste plutôt que les herbes, fragiles et robustes à la fois, qui les entourent, c'est une question de point de vue, de posture, de choix.
Si nous voulons aider nos ados, passer outre nos réticences, légitimes ou pas, nous devons les entendre et prendre en compte leurs silences qui en disent long sur leur peur de ne pas être entendu, considéré ou compris. Même frappés par l'oubli absolu, rappelons-nous que nous avons vécu cette période de transition plus ou moins joyeusement !
Dans nos pays "riches", il serait acté que, par comparaison à ceux grandissant dans des pays "pauvres", pour ne citer que cet exemple, l'ado aurait tout pour être heureux, pourtant il ne l'est pas ! C'est normal (rapport à la norme) jusqu'à un certain point, au-delà, il est important de prendre très au sérieux son mal-être et d'essayer de l'aider à reprendre confiance en lui, aux adultes qui l'entourent pour trouver sa place, place qu'il aura choisi et qu'il pourra changer si besoin ou envie car la vie est impermanence, elle est donc propice aux changements, donc aux progrès. Mais comment savoir s'il se trouve dans la moyenne du mal-être-ado ou s'il est à un niveau critique ? Très angoissant pour certains parents. Alors commencer par en parler autour de soi, ne pas rester emmuré dans ses convictions, consulter votre médecin généraliste, qui, vous connaissant, pourra vous conseiller.
Lorsqu'un enfant, un adolescent "va mal", on le reçoit puis on reçoit les parents, les frères et sœurs s'il y en a, les grands-parent etc. L'enfant évolue dans un environnement voire plusieurs (famille, école, clubs...), c'est primordial d'en connaître les protagonistes, de les recevoir ou de les contacter par téléphone ou mail.
Lors d'un suivi thérapeutique, il est nécessaire d'installer une entente, communément appelée alliance entre vous (parent ou ado) et la/le thérapeute afin de recevoir votre parole sans jugement, vos silences, garder l' esprit ouvert, l'empathie et la bienveillance étant de mise.
Si nous voulons aider nos ados, passer outre nos réticences, légitimes ou pas, nous devons les entendre et prendre en compte leurs silences qui en disent long sur leur peur de ne pas être entendu, considéré ou compris. Même frappés par l'oubli absolu, rappelons-nous que nous avons vécu cette période de transition plus ou moins joyeusement !
Dans nos pays "riches", il serait acté que, par comparaison à ceux grandissant dans des pays "pauvres", pour ne citer que cet exemple, l'ado aurait tout pour être heureux, pourtant il ne l'est pas ! C'est normal (rapport à la norme) jusqu'à un certain point, au-delà, il est important de prendre très au sérieux son mal-être et d'essayer de l'aider à reprendre confiance en lui, aux adultes qui l'entourent pour trouver sa place, place qu'il aura choisi et qu'il pourra changer si besoin ou envie car la vie est impermanence, elle est donc propice aux changements, donc aux progrès. Mais comment savoir s'il se trouve dans la moyenne du mal-être-ado ou s'il est à un niveau critique ? Très angoissant pour certains parents. Alors commencer par en parler autour de soi, ne pas rester emmuré dans ses convictions, consulter votre médecin généraliste, qui, vous connaissant, pourra vous conseiller.
Lorsqu'un enfant, un adolescent "va mal", on le reçoit puis on reçoit les parents, les frères et sœurs s'il y en a, les grands-parent etc. L'enfant évolue dans un environnement voire plusieurs (famille, école, clubs...), c'est primordial d'en connaître les protagonistes, de les recevoir ou de les contacter par téléphone ou mail.
Lors d'un suivi thérapeutique, il est nécessaire d'installer une entente, communément appelée alliance entre vous (parent ou ado) et la/le thérapeute afin de recevoir votre parole sans jugement, vos silences, garder l' esprit ouvert, l'empathie et la bienveillance étant de mise.