Se libérer d'une addiction

Il existe des "outils", des "méthodes", des "thérapies", il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses (ou presque) et pourtant décider de ne plus s'adonner à une addiction est souvent vécu comme un renoncement, perçu comme une expérience très difficile à surmonter, qui souvent provoque de l'anxiété, voire beaucoup d'anxiété. Renoncer à ce qu'on vit et ressent comme un plaisir, un besoin voire une envie, c'est un sacré virage qu'on prend là. Mais alors on fait quoi, on fait comment ?
Qu'elles que soient les raisons qui vous feront franchir le pas de ma porte ou de celui d'un(e) confrère, voire d'un centre spécialisé dans votre addiction, c'est vous qui déciderez de la poursuite ou pas de la relation.
Peut-être aurez-vous entendu que cette méthode fonctionne bien, que ce thérapeute est super, qu'untel vit depuis sa plus belle vie...
Si rencontre il y a, si nous parvenons à nous "connecter", à nous faire confiance, alors l'alliance thérapeutique impérative à toute thérapie, naturellement nous invitera à poursuivre ensemble, la thérapie. Parfois ça suffit.
Parfois c'est plus compliqué.
Certains sont obligés de s'y résoudre, suite à une prise en charge (forcée par exemple) par les services sociaux et/ou médicaux ou par l'empressement de l'entourage. Parmi eux il y aura des "réussites" mais également des rechutes.
Quoiqu'il en soit, le thérapeute vous recevra avec bienveillance, il ne vous jugera pas, il prendra le temps de vous écouter, de comprendre votre vie, vos motivations, ce que vous voudrez bien lui en dire, il sera patient et honnête vis à vis de vous et de lui-même aussi. Un patient qui n'est pas prêt à suivre une thérapie de ce type peut être en demande, malgré tout, d'un accompagnement. Encore une fois c'est lui qui décide. Une approche de type analytique peut se profiler.
Parfois nous sommes amenés à prendre en compte son environnement. On l'appelle le système, car nous vivons tous en interaction avec d'autres personnes, que ce soit à la maison, ou au travail, l'important est de pouvoir rencontrer les personnes avec qui il partage son quotidien, quels types de liens il noue avec eux et réciproquement.
À chaque individu peut correspondre une ou plusieurs thérapies différentes, le plus délicat est de trouver celle(s) où il se sent bien, où il se sent en confiance. Une approche intégrative permet de mixer des approches, de mettre toutes nos compétences à son service afin de trouver le "Menu parfait" qui lui correspondra à lui, en particulier.
Certains ne renonceront jamais à leur addiction, elle est perçue comme une partie d'eux-mêmes, inhérente à leur personnalité, dont il serait délicat voire dangereux, d'après leur ressenti, de stopper ou simplement "cette addiction n'est pas un problème !" En effet, ils sont libres de s'y adonner, pas de jugement.
Peu de probabilité pour les croiser un jour sur mon palier...Pourtant, comme tout un chacun, une personne à un temps T aura évolué au temps T1. Notre vie, nos rencontres, nos liens, notre personnalité, nos perceptions (etc) nous font évoluer, un peu, beaucoup... Ce qui était inenvisageable en temps T l'est peut-être aujourd'hui, ? Ou le sera demain ?
Allez-vous vous laisser tenter ?
Qu'elles que soient les raisons qui vous feront franchir le pas de ma porte ou de celui d'un(e) confrère, voire d'un centre spécialisé dans votre addiction, c'est vous qui déciderez de la poursuite ou pas de la relation.
Peut-être aurez-vous entendu que cette méthode fonctionne bien, que ce thérapeute est super, qu'untel vit depuis sa plus belle vie...
Si rencontre il y a, si nous parvenons à nous "connecter", à nous faire confiance, alors l'alliance thérapeutique impérative à toute thérapie, naturellement nous invitera à poursuivre ensemble, la thérapie. Parfois ça suffit.
Parfois c'est plus compliqué.
Certains sont obligés de s'y résoudre, suite à une prise en charge (forcée par exemple) par les services sociaux et/ou médicaux ou par l'empressement de l'entourage. Parmi eux il y aura des "réussites" mais également des rechutes.
Quoiqu'il en soit, le thérapeute vous recevra avec bienveillance, il ne vous jugera pas, il prendra le temps de vous écouter, de comprendre votre vie, vos motivations, ce que vous voudrez bien lui en dire, il sera patient et honnête vis à vis de vous et de lui-même aussi. Un patient qui n'est pas prêt à suivre une thérapie de ce type peut être en demande, malgré tout, d'un accompagnement. Encore une fois c'est lui qui décide. Une approche de type analytique peut se profiler.
Parfois nous sommes amenés à prendre en compte son environnement. On l'appelle le système, car nous vivons tous en interaction avec d'autres personnes, que ce soit à la maison, ou au travail, l'important est de pouvoir rencontrer les personnes avec qui il partage son quotidien, quels types de liens il noue avec eux et réciproquement.
À chaque individu peut correspondre une ou plusieurs thérapies différentes, le plus délicat est de trouver celle(s) où il se sent bien, où il se sent en confiance. Une approche intégrative permet de mixer des approches, de mettre toutes nos compétences à son service afin de trouver le "Menu parfait" qui lui correspondra à lui, en particulier.
Certains ne renonceront jamais à leur addiction, elle est perçue comme une partie d'eux-mêmes, inhérente à leur personnalité, dont il serait délicat voire dangereux, d'après leur ressenti, de stopper ou simplement "cette addiction n'est pas un problème !" En effet, ils sont libres de s'y adonner, pas de jugement.
Peu de probabilité pour les croiser un jour sur mon palier...Pourtant, comme tout un chacun, une personne à un temps T aura évolué au temps T1. Notre vie, nos rencontres, nos liens, notre personnalité, nos perceptions (etc) nous font évoluer, un peu, beaucoup... Ce qui était inenvisageable en temps T l'est peut-être aujourd'hui, ? Ou le sera demain ?
Allez-vous vous laisser tenter ?